Les célèbres forges de Busserolles, dans le Périgord, aux confins de trois autres provinces, existent depuis « un temps immémorial » (Moyen Âge, Préhistoire) et sont assez représentatives de l’histoire de l’industrie du fer en France. Le subdélégué de Nontron, Jean de Labrousse du Bosfrand, rendant compte à l’intendant de la généralité de Limoges, en dénombre cinq au milieu du XVIIIe siècle avec une capacité de production estimée de 190 à 240 tonnes de fer et équivalent par an : La Vallade, Chez-Bigot, Lamandeau, Chez-Gabarier et Busserolles. (1)
Leur présence voir omniprésence dans le paysage « busserollais » (nom des habitants) s’explique par une abondance de ressources pour la métallurgie : 1° des bois et des forêts en grande quantité dans toutes les directions, les moins chers viennent du Limousin, les plus chers d’Angoumois ; 2° Des gisements de matière première d’une grande étendue, apte au travail de fer, facilement accessible et transportable ; 3° Des eaux abondantes l’hiver comme celles de la Tardoire, du Bandiat, du Trieux et de la Lizonne ; 4° Une main d’œuvre laborieuse et disponible, des artisans du fer, des paysans saisonniers, des mineurs, des charbonniers, des voituriers, des marchands, des maîtres de forges, des propriétaires terriens ; 5° Un outillage complet et en bon état qui diffère d’une production à une autre. (2)
Toutes les forges nommées par M. de Labrousse du Bosfrand, à l’exception d’une, sont établies sur la rivière du Trieux, un sous-affluent de la Charente, long de 30 kilomètres et qui prend sa source à Marval. L’eau du Trieux est assez abondante en hiver et est utilisée par les fourneaux et affineries de Busserolles pour « actionner » le soufflet de forge, indispensable à l’activité de fonte et/ou travail du fer. L’énergie hydraulique du Trieux est irrégulière selon les journées et surtout les saisons. Les forges à fer sont donc contraintes de fermer une partie de l’année. Un épisode de cru peut endommager la forge, ses bâtiments, ses outils, et aboutir à l’arrêt provisoire ou définitif de l’activité. Les destructions sont imprévisibles, coutumières, et ne varient qu’en ampleur. L’investissement en capital, les risques et les profits attirent des entrepreneurs de toute la région, certains vont s’installer durablement à Busserolles, d’autres échouer rapidement et partir, et d’autres encore, les moins nombreux, réussir au point d’accéder à la noblesse comme par exemple les Descravayat et les Chièvres, dont les titres de famille se rencontrent au cabinet d’Hozier, le généalogiste du roi. (3)
Table des matières après l’introduction : 1° Un bref historique 2° La carte de M. de Belleyme 3° Quelques documents complémentaires 4° Portrait d’un grand seigneur 5° Aujourd’hui en Dordogne 6° Notes et bibliographie
1. Un bref historique :
Forge de La Vallade. — Sur la Tardoire.
Direction : Route des Groseilliers 24360 Busserolles.
Au XVIe siècle, Pierre de Chièvres écuyer est seigneur de La Vallade et de foi protestante. La famille de Chièvres porte les armes suivantes : d’argent à l’aigle éployée de sable. Le 3 février 1598, des soldats catholiques pillent et saisissent sa maison noble de La Vallade. Il est capturé et libéré contre rançon. Ses titres de noblesse sont détruits, les pertes sont considérables. Par lettres royales du 9 mars, il rentre en possession de La Vallade. Au siècle suivant, les habitants de la paroisse profitent de la destruction des titres pour déclarer les héritiers de Chièvres roturiers et redevables de l’impôt de la taille. Cette nouvelle attaque est finalement un échec puisque la justice les maintient dans les privilèges de la noblesse. Plusieurs demoiselles nobles sont décédées au logis au temps de Louis XIV, il s’agit par exemple de Catherine de Chevreuse (1701) et Jeanne de La Roussie (1713). En 1705, Nicolas Guerry est marchand à la forge de La Vallade. En 1742, Antoine Baillot est maître de forge. En 1763, le logis de La Vallade est occupé par la famille de Pierre Blanchard, avocat en parlement, sieur de Puymartin, originaire de la ville de Montbron. Le 10 août, sa fille Marie Elizabeth épouse dans l’église de Busserolles, Simon Sauvo, sieur de la Terrière, de Montbron. Pendant cette période des boulets de canons sont fabriqués à la forge. En 1837, Jean Huguet est maître de forge. En 1859, le propriétaire de la fonderie est M. Juzaud-Roux, de la ville d’Angoulême. Le libre-échange et le traité de commerce franco-britannique de 1860 mettent fin à l’activité, en grande difficulté depuis des années. (4)
Forge de Chez-Bigot. — Sur le Trieux.
Direction : Route des Fusains 24360 Busserolles.
Au XVIe siècle, Guillemin Bigot est seigneur de la forge du Chalard, qui va prendre son nom par la suite. En 1609, sa fille épouse Jean Descravayat, et lui transmet la forge. En 1664, leur fils et sa femme Marie de Fanlanc demeurent à la forge de Chez-Bigot et font baptiser leur enfant dans l’église paroissiale de Busserolles. Au siècle suivant, la forge appartient à Élie Morellet, sieur de la Côte, décédé en 1761. Son héritière Jeanne Morellet transmet à son tour le logis à François Urtelle, sieur de Feuyas, qui devient maître de forge et occupe toujours le logis à la Révolution française. Le caractère familial de Chez-Bigot se perpétue ensuite, puisqu’en 1811, pendant les guerres napoléoniennes, le propriétaire est Laurent Durousseau, avocat et gendre de M. Urtelle. Dans les années 1830, Chez-Bigot est exploitée par M. Hazard-Flamand, M. Duroux. En 1841, M. Chaloupin. (4)
Forge de Lamandeau. — Sur le Trieux.
Direction : Rue des Amandiers, 24360 Busserolles.
Lamandeau est le fief des Michaud dits Léger, Légère, Michaud-Légère… depuis au moins le XVIIe siècle. Ces derniers sont forgerons, maîtres de forges. Elle consiste en une affinerie, et se fournit en fonte pour une partie de son approvisionnement auprès de la forge de Chez-Bigot à proximité. En 1766, les Michaud sont propriétaires-exploitants à Lamandeau. En 1797, Dauphin Michaud est maîtres de forge, sous le nom de Michaud-Larivière, pour se distinguer de ses cousins Michaud-Légère qui sont responsables de l’exploitation de deux autres forges à Busserolles. Au milieu du XIXe siècle, aucune activité sidérurgique ne subsiste. Il y a un François Michaud-Larivière à Lamandeau, il est cultivateur et ne travaille pas le fer. (4)
Forge de Chez-Gabarier. — Sur le Trieux.
Direction : Chemin des Viornes 24360 Busserolles.
Chez-Gabarier est attestée dès 1693 et quant à elle est le fief d’une autre famille de forgerons et de maîtres de forges : Bernard. Au mois de novembre 1702, décède à Busserolles Jean Bernard dit Gabarier, maître de forge décédé en sa forge, à l’âge de 35 ans environ. Sa fratrie lui succède. Entre 1704 et 1718, Guilhem Bernard, Marie Blanchard, son épouse, Jacques Bernard, Jeanne Jalanihat, son épouse, Léonarde Bernard, Jean Gauthier, son époux, occupent les lieux. Le 30 décembre 1761, a lieu la vente de la petite forge par les frères Bosselut, sieurs de la Borie, à Charles Morellet, sieur de la Côte, qui exploite la forge de Chez-Bigot, et son associé Pierre Authier, sieur de la Croix. En 1766, les Michaud sont propriétaires-exploitants à Chez-Gabarier. Le 4 janvier 1794, est tué Jean Février-Belle, membre de la garde nationale de Busserolles demeurant Chez-Gabarier, âgé de 50 ans, au lieu Petit-Vilotte. En 1811, la forge de Chez-Léger a pris le nom des Michaud. Mais à l’avènement de Louis-Philippe, il n’y a déjà plus de production, un village d’artisans subsiste quelque temps encore. (4)
Forge de Busserolles. — Sur le Trieux.
Direction : Route des Peupliers / Route des Aubépines 24360 Busserolles.
La forge de Busserolles n’est pas la seule forge de la paroisse mais elle est souvent mentionnée comme étant près du bourg, d’où la très-probable origine de son nom. Elle appartient dès 1615 aux seigneurs de la Barrière, du nom de Descravayat, qui portent les armoiries suivantes : d’argent à cinq flammes de gueules, posées en sautoir. Ces seigneurs possèdent plusieurs fiefs nobles et métairies dans la paroisse dont les plus connus sont la Barrière, Nanteuil, la Rivière, le Jonc, le Verger… Ils sont proches des seigneurs de Busserolles, les dames comtesses de la Vauguyon, lien notamment attesté par un brevet de l’an 1597 autorisant Jean Descravayat écuyer, seigneur de la Barrière, à chasser sur les terres d’Henri IV, sur la recommendation de la comtesse de la Vauguyon. En 1629 Renée Descravayat, fille du seigneur de la forge de Busserolles, épouse Pierre Viroulaud. Ce dernier est issu d’une famille de marchands et de notaires. Il se montre très-actif et la forge connaît alors un regain d’activité. Les bois de la forge viennent de la forêt de Marthon. Avec ses profits, le maître de forge du Périgord acquiert charge et seigneurie en Angoumois. Son office de conseiller de l’hôtel-de-ville d’Angoulême l’anoblit. Et la seigneurie de Marillac-le-Franc lui procure un fief pour sa nouvelle noblesse. La descendance de leur fils Jacques Viroulaud, chevalier, seigneur de Marillac-le-Franc, s’achève dans les barons du Lindois. En 1649, Jean Merlanjon, de la ville de Nontron, époux de Léonarde Cheyrade, est à la forge. En 1652, la forge de Busserolles est habitée par Catherine de Bruet, sœur de Françoise de Bruet, elle-même belle-sœur de… Renée Descravayat. Entre 1666 et 1671, un nom revient, celui de Jean Cheyrade, sieur du Pont-Rouchaud. Il est gentilhomme de la grande vènerie, et l’est toujours en 1687, à la cour de Versailles, avec 300 livres de gages, mais son nom n’est plus associé à celui de la forge de Busserolles. Toutefois, en 1692, le moulin de la forge est dit moulin de mademoiselle du Pont-Rouchaud. Et surtout en 1710, François Cheyrade, de la forge de Busserolles, épouse Marguerite de Fornel. En 1795, Michel Gros-Desvaux en est le propriétaire, après avoir avoir affermé la forge sous l’Ancien Régime dès 1772 à M. du Cousset. Il l’afferme à son tour, aux Michaud-Légère. Victor Royer, originaire du Cher, est le dernier maître de forge connu, inhumé dans le cimetière de Busserolles en 1882. Bien qu’il ne s’agisse plus d’un site sidérurgique, il s’agit du seul site industriel encore en activité. (4)
2. La carte de M. de Belleyme :
Extrait de la carte de Pierre de Belleyme, géographe du roi. (5)
En 1785, deux forges (La Bicoque / Forge-Neuve) s’ajoutent à celle de La Vallade sur la Tardoire, pour un total de sept forges.
3. Quelques documents complémentaires :
— Le 14 mars 1592, sous Henri IV, la citadelle d’Angoulême passe une commande de balles de canon et de couleuvrine, à Guillemin Bigot, marchand de la forge de Chez-Bigot (située au Chalard) : «…. Vente, moyennant 1,111 écus, par sire Guillemin Bigot, maître de la forge du Chalard, y demeurant, paroisse de Busserolles, en Périgord, d’une part ; à Arnaud d’Espimond, écuyer, sieur du Coulombier, commandant pour le service du Roi en la citadelle d’Angoulême, au nom et comme procureur spécialement fondé de haut et puissant seigneur messire Jean-Louis de La Vallette, duc d’Épernon, pair et colonel de France, gouverneur d’Angoumois, Saintonge, Aunis, ville et gouvernement de La Rochelle, d’autre part, c’est à savoir du nombre et quantité de mille balles de canon et deux mille balles de couleuvrine, et en plus de quinze coquilles de fer fondu, dont dix de couleuvrines et cinq de canons, lesdites balles à livrer avant le 15 avril prochain, et les coquilles après…. » (6)
— Le 10 novembre 1615, Guillaume Descravayat, seigneur de la forge de Busserolles, teste en faveur de sa femme Marie Lériget des Mesnardières et de leurs enfants Jean et Renée. Ses dernières volontés sont recueillies en présence du notaire et du prêtre : «…. Aujourdhuy dixiesme jour du mois de novembre mil six cens quinze au lieu et forge de buxerolle près ledict buxerolle pardevant moy notaire et tabellion royal soulz signé a esté estably guilhaume d’escravayat escuyer sieur de Nanteuilh lequel estant au lit gisant mallade a faict son testament nuncupatif en la forme…. que premierement il a recommandé son ame a dieu…. item veult que quand dieu aura séparaé son ame daveq son corps estre porté en l’esglize dudit buxerolles et estre ensupulturé ez tombeaux de ses pere et mere parens et amis trespassés…. item a declairé estre conjoinct par mariage avecques damoizelle marie leriget fille de feu jehan leriget en son vivant escuyer sieur de menardieres de laquelle il a receu la somme de six mille cinq cent livre pour payement delaquelle somme et pour les agreables services qu’il a receu delle il veult quelle jouisse de tous ses biens meubles acquetz et conquetz immeubles pendant le temps de vingt ans en ce quelle sera tenue entretenir ses enfans ledit temps de vingt ans et faire apprendre aux escolles jehan d’escravayat son filz aux despeans de sondit revenu ce que ladicte leriget presante a accepte et a renoncé ausdites assignations et droitz quelle pourroict pretandre sur ses biens enssamble a la communaulte entre eulx faictes par leur contract de mariage en faveur de leurs enfans…. item a ledict testateur declairé avoir regnée d’escravayat sa fille naturelle et legitime et de ladicte leriget a laquelle il a constituté en dot et mariage lesquelle sera en lage de se marier la somme de quatre mille livres et a faict et nommé son heritier universel jehan d’escravayat son filz naturel et legitime et deladicte damoizelle leriget chargé de payer ladicte regnée sa soeur de ladicte somme de quatre mille livres…. item a ledict faict et nommé tutrisse de ses enfans et fille ladite leriget sa femme et deffand aux officiers de la presante chastellenie de varragne quil soict faict aucung inventaire de ses biens meubles, faict audit lieu et forge de buxerolle, ez presences de messire noel urtille pretre viquere dudict buxerolle martial gauthier me appotiquere de la ville de nontron françois grand marchant tesmoingts messire noel urtille pretre viquere dudict buxerolle leonard de villmonteys dudit buxerolle gilles buchemin et jehan charatier martilleur a fert et jehan bernard demeurant audit lieu ainsi signé au pied de loriginal noel urtille pretre viquere de buxerolle temoingt et m. morellet notaire royal…. » (7)
— Le chevalier de Lagrange-Chancel, poète du Périgord demeurant à Paris, dans son carnet de voyage daté du mois d’avril 1730, nous a laissé une description poétique de la région de Busserolles : «…. alors je suivis les confins de l’Angoumois pour aler visiter les belles forges de Rudeau et de Bernardières. Cette dernière appartient à la maison d’Aidie de Ribérac. Elles sont situées dans des cantons affreux, entourées de forest, de rochers, d’estans, de ruisseaux, de mines de fer, de ravines et de petits valons ; les fourneaux, d’où coule le fer fondu, donne de l’horreur, ainsi que les ciclopes qui entretiennent ces feux. J’y vis fondre et mouler quantité de canons de fer de tous calibres, ainsi que des bombes et des boulets pour le port et l’arsenal de Rochefort, qu’on y voiture par la Charante. J’y vis forer les canons et scier la volée par des machines, que la violence des eaux faisoit mouvoir. Ces forges, establies près des ravines, n’agissent que par le moyen des escluses, digues, batardaux ou chaussées, qui, arestant les eaux de certains petits estans ou réservoirs, fournissent aux forges, dans le besoin, celles qui sont nécessaires pour le travail ; aussi peut-on dire qu’en Angoumois et le Périgord, on y trouve plus de facilité en bois, ravines, estans et mines de fer qu’en tout le reste du royaume…. » Il s’agit donc une terre d’eau et de feu qui frappe l’imagination, et séduit le visiteur chrétien au temps de Louis XV. (8)
— Pendant la monarchie de Juillet, le maître de forge Louis Agard-Mazières obtient une ordonnance pour l’installation d’un haut fourneau dans son usine de Busserolles : «…. Ordonnance du 12 février 1838, portant que M. Louis Agard-Mazières est autorisé : 1° à maintenir la forge qu’il possède sur le ruisseau de Trieux, dans la commune de Busserolles (Dordogne) ; 2° à établir un haut-fourneau et autres accessoires dans la même usine, de manière que l’ensemble de la consistance de l’établissement comprenne : Un haut-fourneau pour la fusion du minerai de fer, un bocard pour les laitiers, un lavoir à bras pour le minerai, deux feux d’affinerie et deux marteaux…. » (9)
— La presse régionale relate à la fin du mois de septembre 1938, une histoire insolite qui s’est produite à la forge de Busserolles. Celle d’un chat qui sauve un métayer d’une inondation : « M. Ratinaud, métayer à la Forge de Busserolles (Dordogne), dormait d’un sommeil profond, quand il fut réveillé par les miaulements inaccoutumés de son chat. S’étant levé pour ouvrir à la bête la porte du grenier, il s’est aperçu qu’il y a avait déjà plus de dix centimètres d’eau dans sa maison et que le niveau montait rapidement. Un instant après, sa femme et lui à peine vêtus étaient obligés de se sauver par la fenêtre et de gagner un terrain sec en traversant la cour de la ferme avec de l’eau jusqu’à la poitrine. Plusieurs des animaux ont été noyés. Cette inondation est due d’une crue subite et inexplicable du ruisseau Le Trieux qui coule près de la ferme. » (10)
4. Portrait d’un grand seigneur :
Dessin à la pierre noire et au crayon attribué à l’artiste Foulon. (11)
Jean des Cars, comte de la Vauguyon, seigneur de Varaignes, Busserolles en 1586. Il est un descendant direct de Robert de Montberon, seigneur de Varaignes, Busserolles au XIIIe siècle.
5. Aujourd’hui en Dordogne :
Que reste-t-il de l’histoire des forges de Busserolles de nos jours ? La forge de Busserolles est le siège social de la minoterie Allafort, dite « Périgord Farine ». Chez-Bigot a conservé un authentique logis de maître de forges, dit « logis du Chalard ». Lamandeau et ses dix hectares sont devenus depuis peu un espace collaboratif expérimental dit « coliving La Selva ». La Vallade est une ferme de producteurs locaux, dite « ferme de Lavallade ». Chez-Gabarier est un village abandonné dans l’attente d’un projet. Toutes ces propriétés sont privées.
6. Notes et bibliographie :
(1) Peyronnet, Les anciennes forges de la région du Périgord, 1958.
(2) Magne, directeur du Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement du Périgord-Limousin (CPIE).
(3) Centre des Archives nationales : Cabinet d’Hozier et Carrés d’Hozier.
(4) Archives départementales de la Dordogne, Collection communale, 5 E 69.
(5) Archives départementales de la Dordogne, Carte de la Guyenne par Pierre de Belleyme, planche n°3.
(6) Archives départementales de la Charente, Mousnier, E 1295.
(7) Dossier Descravayat, Carrés d’Hozier n°237.
(8) Jacques Lagrange, Nontron et le pays nontronnais, 1996.
(9) Annales des mines, chez Treuttel et Wurtz, 1838.
(10) L’Ouest-Éclair, Rennes, 30 septembre 1938.
(11) Bibliothèque nationale de France, service estampes et photographie.
Source : Les forges de Busserolles, de Julien Roland.